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Mes Semaines Twitter 17 et 18 de 2019

Il était une fois. Once upon a time. Es war einmal. C’era una volta. Había una vez.  昔々あるところに

Depuis la plus haute antiquité, l’être humain aime les histoires. Dans toutes les langues. 

Les histoires de Père Castor est une série franco-canadienne de dessins animés produite entre 1993 et 1999 dans laquelle Père Castor raconte une histoire à ses enfants Câline, Grignote et Benjamin . Mes filles étant nées à cette époque l’ont regardée (moi aussi par la même occasion).

Chaque épisode commence rituellement par : 

Père Castor, raconte-nous une histoire.

Les histoires, c’est souvent formidable, quand ça ne cherche pas à faire autre chose que… raconter une histoire. Quand ça devient du storytelling, méfiance.

Christian Salmon, dans Storytelling (2008), a décrit cette « machine à fabriquer des histoires et à formater des esprits ». Et comme on n’arrête pas le progrès, à l’ère du storytelling succède L’ère du clash (2019), dernier livre du même Christian Salmon.

Si les histoires remontent à la plus haute antiquité, il a fallu attendre le XXème siècle pour théoriser l’art de la manipulation.

J’ai déjà parlé ici d’Edward Bernays (1891-1995), le père de l’industrie des relations publiques. Le grand théoricien et praticien de la manipulation, c’est lui.

Aux Etats-Unis, il était très mal vu pour les femmes de fumer dans des lieux publics jusqu’au début du XXème siècle, ce qui réduisait leur consommation de cigarettes. Un grand cigarettier, American Tobacco Company (Lucky Strike), demanda à Bernays de réfléchir à une stratégie pour développer ce marché prometteur.

L’idée de Bernays en 1929 ? Payer des femmes pour défiler le jour de la parade de Pâques à New York en fumant (en public donc) leurs « Torches of Freedom » (« torches de la liberté », comme celle que tient la statue du même nom). En s’appuyant sur le Women’s Liberation Front.

La cigarette comme instrument d’émancipation, il fallait y penser. Ca a marché au-delà de toutes les espérances. 

Bernays a publié Propaganda en 1928 pour présenter les ressorts et les techniques de manipulation de l’opinion. Le titre de la traduction française, parue en 2007, est plus explicite que le titre anglais : Propaganda – Comment manipuler l’opinion en démocratie.

Et si la théorie vous ennuie, peut-être que la fiction vous édifiera. Antoine Bello a écrit une excellente trilogie sur le Consortium de Falsification du Réel (CFR) : Les falsificateurs, Les éclaireurs et Les producteurs. Vous y apprendrez entre autres que Laïka, la première chienne dans l’espace, n’a jamais existé.

Lisez ces trois romans. Et vous comprendrez alors qu’il est possible que la gestion active fasse mieux que la gestion passive (la falsification du réel par Fidelity décrite ici, Lies, damned lies, and statistics) et que j’aie vraiment gagné le marathon de Paris (explications au même endroit). 

Les histoires mènent le monde (par le bout du nez ?) et l’écosystème de la finance n’échappe pas à cette règle.

Père Alpha Beta Blog (c’est moi) en a compilé quelques-unes pendant ces deux dernières semaines.

Bienvenue dans mes semaines Twitter 17 et 18 de 2019.

Père Castor, pourquoi aimons-nous les histoires ?

L’être humain aime les histoires. L’investisseur est un être humain. Donc l’investisseur aime les histoires.

Joe Wiggins, CFA, mon blogueur préféré en matière de finance comportementale (Behavioural Investment) avance quelques explications.

Les histoires répondent à deux besoins importants pour les humains :

  • Chercher du sens
  • Rechercher des causalités

Les histoires jouent un rôle particulièrement important en amont de la décision d’investissement pour deux raisons :

  • Parce que les marchés sont complexes et que les histoires aident les investisseurs à comprendre (ou à avoir l’illusion de comprendre)
  • Parce que les marchés sont incertains et suivent une marche aléatoire. Pour supporter l’inconfort de l’incertitude, les investisseurs construisent du sens en créant une relation entre des données et une explication sur les raisons pour lesquelles les données sont ce qu’elles sont.

Pour Wiggins,

[l]es histoires peuvent être effectives et efficaces dans des environnements stables et ordonnés où l’on peut observer des causes et des effets constants, mais les marchés financiers ne fonctionnent pas ainsi. Notre polarisation sur les histoires nous conduit à considérablement sous-estimer la chance et le hasard, et explique une bonne partie de nos comportements ayant les conséquences les plus négatives.

Le recours à des histoires (« Storytelling ») dans un contexte de vente est particulièrement efficace si le narrateur a un avantage en matière d’information sur la personne qui l’écoute (ce qui est souvent le cas dans un contexte de vente de produit de placement), car cette dernière n’a aucun moyen solide d’évaluer la crédibilité de l’histoire, et en est réduite à décider en fonction du caractère convainquant et de l’éloquence du narrateur.

A l’auditeur/acheteur de se méfier. C’est ce que disaient les Romains il y a fort longtemps : caveat emptor.

Père Castor, peut-on surfer sur le cycle économique ?

Quand on est le plus gros gérant d’actifs au monde en encours et qu’on a une gamme de fonds très large, il faut savoir raconter de belles histoires à tous les types de publics.

BlackRock produit indubitablement un contenu de grande qualité, pour les investisseurs les plus comme les moins sophistiqués.

Son blog est constitué d’articles assez courts et généralement pédagogiques sur des sujets très variés.

Caractéristique commune à presque tous les posts : ils concernent une classe d’actifs pour laquelle BlackRock dispose d’une offre, soit active, soit indicielle (rappelons que BlackRock, c’est la marque iShares, leader en encours sur le marché des ETF).

La dernière belle histoire que j’ai lu concerne les ETF factoriels de BlackRock, sur lesquels la société mise gros.

Le thème du post : expliquer les différences entre les facteur Qualité et Volatilité Minimum. C’est bien fait et tout à fait pédagogique. Là où je commence à tiquer en revanche, c’est quand s’arrête la pédagogie et commence la belle histoire.

Historiquement, les deux facteurs dont il est question dans cette belle histoire ont enregistré les meilleures performances relatives durant deux phases du cycle économique : le ralentissement d’une part, et la contraction qui suit d’autre part.

Je suppose qu’il faut conclure du timing de publication de cet article que nous sommes entrés en phase de ralentissement aux Etats-Unis, même si BlackRock se garde bien de l’écrire.

Attention, cette information, véhiculée par l’infographie dans le tweet ci-dessus, est fournie « à titre illustratif seulement » (« for illustrative purposes only »). Caveat emptor, donc.

Ceci étant, si la volatilité et l’incertitude vous inquiètent, pourquoi  ne pas utiliser l’une ou l’autre de ces stratégies factorielles pour rendre votre portefeuille plus résilient ?

Ca tombe bien, il semble que certains investisseurs aient eu cette brillante idée, si l’on en croit les statistiques de collecte en janvier et février 2019 obligeamment fournies par BlackRock pour deux de ses ETF factoriels. Pourquoi pas vous ? Vous n’avez rien contre l’idée de rendre votre portefeuille « plus résilient » je suppose ?

Un blog, c’est une machine à produire du contenu. Un blog de société de gestion, ça sert aussi et avant tout à faire acheter les produits de ladite société de gestion.

Un blog de société de gestion est un ogre insatiable qui doit être alimenté en permanence en belles histoires pour captiver les investisseurs et les inciter à faire toujours plus de transactions.

Père Castor, fais-moi rêver avec le Private Equity

Parmi les belles histoires du moment, celles sur le capital investissement se distinguent. Qu’elles émanent de l’écosystème qui y a un intérêt (les sociétés de gestion d’une part et les distributeurs d’autre part) ou des médias qui se doivent de toujours raconter des histoires, elles racontent toutes ceci :

  • Les marchés d’actions sont richement valorisés et montent depuis plus de 10 ans. Ce n’est pas soutenable. La correction arrive, elle pourrait même se transformer en marché durablement baissier. Sous-texte : les arbres des marchés boursiers ne montent pas jusqu’au ciel.
  • En comparaison, les fonds de capital-investissement ont délivré depuis plus de 10 ans de meilleures performances avec une volatilité bien plus faible. Sous-texte : ça va continuer car les gérants de fonds de capital-investissement : 1. sont très intelligents ; 2. ont un atout par rapport aux gérants traditionnels intervenant sur les marchés boursiers : le temps (ils ne subissent pas la célèbre dictature du court-terme qui sévit sur les marchés cotés) ; 3. ont créé un système de rémunération idéal alignant leurs intérêts avec ceux des actionnaires de leurs fonds. Les arbres du capital-investissement montent jusqu’au ciel.

Un article d’Emmanuel Schafroth sur le non coté paru dans Les Echos illustre parfaitement la prégnance de cette (trop) belle histoire. Cet article est parfaitement documenté, le journaliste est allé puiser les données aux meilleures sources (McKinsey, EY, Morgan Stanley et Oliver Wyman), les infographies sont belles.

Ca commence fort (c’est moi qui souligne en italique) :

Le marché des actifs privés, ou non cotés, a le vent en poupe. Du besoin d’investissements alternatifs à la concurrence féroce dans l’univers coté, les raisons ne manquent pas pour augurer d’une poursuite de cette croissance.

Première raison invoquée : les performances majoritairement négatives des actifs cotés en 2018.

Conséquence (vraiment ? c’est moi qui souligne en italique, TINA, there is no alternative),

La demande pour les investissements alternatifs ne devrait donc pas se tarir : elle est même quasiment inscrite dans le marbre.

Deuxième raison invoquée : 

Pour les gérants d’actifs, le développement d’offres sur les actifs réels présente un intérêt évident : diversifier et stabiliser leur business.

Bon, pourquoi pas, mais ce qui est désirable pour les sociétés de gestion n’est pas nécessairement ce qui va advenir.

Aucune mention du fait que s’il l’on trouve que les sociétés cotées en bourse sont chèrement valorisées, il n’y a aucune raison que les sociétés non cotées ne le soient pas non plus ; que les frais dans le non coté sont extrêmement élevés ; que les fournisseurs de produits en non coté présentent souvent des données de performance brutes pour « faciliter la comparaison avec les indices de référence qui ne supportent pas de frais » (si si, lu récemment dans un document commercial d’une banque privée de premier plan).

En bref, le non coté a des vertus, mais ce n’est pas la panacée et il ne faut pas croire les trop belles histoires racontées sur (et par) le capital investissement.

Père Castor, s’enrichir grâce à l’obésité, vraiment ?

Il y a près de 2000 ETF aux Etats-Unis. Les plus importants en termes d’encours répliquent les grands indices diversifiés.

Mais il existe aussi de nombreux produits de niche, qui utilisent toutes les ficelles du marketing, dont le ticker (ce mnémonique très court permettant d’identifier un titre coté : MSFT pour Microsoft, ou FB pour Facebook).

C’est ainsi que j’ai découvert l’existence d’un ETF lié à la thématique de l’obésité. Ticker : SLIM (« mince »).

Le narratif ressemble à ceci :

  • L’obésité est un phénomène mondial et un problème majeur de santé publique.
  • L’obésité doit donc être combattue.
  • Donc l’obésité (ou plus exactement la lutte contre l’obésité) est une bonne thématique d’investissement.
  • Donc un ETF sur le thème de l’obésité est un bon placement.
  • Donc… CA VA MONTER !

Ca me fait penser  l’immortelle citation de Lénine (1870-1924) :

Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons.

Quelques réflexions sur ce produit qui n’a pas encore un grand succès aux Etats-Unis (13,65 millions de $ d’actifs au 5 mai, c’est-à-dire rien).

  • Le meilleur du produit, c’est son ticker. Mais ça ne suffit pas à en faire un succès.
  • Un produit thématique est par définition exposé à un risque unique : c’est donc un produit beaucoup plus risqué que ne l’est un fonds ayant un univers d’investissement large.
  • Ce produit thématique est non seulement exposé à une thématique unique, mais il est également très concentré : au 3 mai, l’ETF se compose de 39 lignes, la première, Novo Nordisk (société danoise leader dans la traitement du diabète), pèse plus de 18% de l’actif, et les 10 lignes principales représentent plus de 71% du portefeuille (le portefeuille de SLIM peut être consulté sur sa fiche Morningstar ici).
  • Une thématique d’investissement présentée de façon séduisante ne fait pas nécessairement un bon placement.

Il n’existe pas encore en Europe d’ETF aussi pointus qu’aux Etats-Unis, et c’est tant mieux. Mais les sociétés de gestion agitent sous les yeux des investisseurs des objets scintillants, en s’appuyant sur de belles histoires (du Père Castor ?)

  • Les millennials, jeunes aujourd’hui, seront vieux demain et hériteront de la fortune des baby boomers. Ils consomment beaucoup (ils semblent se nourrir exclusivement de toasts à l’avocat et ne boire que des latte), sont des digital natives (ils changent d’iPhone régulièrement). Donc… ça va monter, achète les Millennials, achète mon fonds Millennials !
  • Réchauffement climatique, décarbonation, à bas le pétrole ! Le sens de l’histoire, ce sont les énergies renouvelables (sans doute) ! Donc les valeurs liées aux énergies renouvelables vont monter ! Achète mon fonds Energies Renouvelables !
  • Les robots vont piquer nos jobs ! Donc les sociétés fabriquant des robots vont gagner beaucoup d’argent ! Donc les investisseurs achetant les titres des sociétés fabriquant des robots vont gagner beaucoup d’argent ! Achète mon fonds robotique !

Alors, l’investissement thématique ultra-ciblé, à fuir absolument ? Oui.

Et si vous ne pouvez résister à la tentation, affectez de tels produits à une poche totalement séparée de la partie sérieuse de votre portefeuille, que vous pouvez nommer  « casino » ou « fun ». Ne mettez dans la poche casino que les sommes dont vous n’aurez pas besoin et que vous pouvez vous permettre de perdre. Séparez-la psychologiquement de la poche ennuyeuse, qui va vous servir à atteindre des objectifs précis et importants.

Toujours moins

On arrête les histoires pour cette semaine et on va s’intéresser à des chiffres.

François de Closets est un journaliste dont le livre Toujours plus, publié pour la première fois en 1982, eut un grand succès. Dans Toujours plus, il dénonçait le corporatisme, les injustices et les inégalités en France. 

Aux Etats-Unis, en matière de frais de gestion, c’est toujours moins. Vanguard vient de tirer une nouvelle salve dans la guerre des prix, en baissant les frais de gestion de 21 de ses ETF.

Parmi les 21 produits concernés, les 2 plus gros ETF (en encours) de Vanguard, le Vanguard S&P 500 ETF (VOO) et le Vanguard Total Stock Market ETF (VTI), dont les frais de gestion baissent de 0,04% à 0,03%.

Le premier (VOO) réplique l’indice phare des grandes valeurs américaines, le second (VTI) l’indice CRSP US Total Market Index, qui comporte plus de 3500 valeurs et permet de s’exposer à la quasi-totalité du marché des actions aux Etats-Unis.

Les frais de gestion du Vanguard Total World Stock ETF (VT) baissent de 0,10 à 0,09%. VT réplique l’indice FTSE Global All Cap Index, qui comporte plus de 7900 actions du monde entier, pays dits développés comme pays dits émergents.

Vanguard gère également un ETF obligataire, Vanguard Total World Bond ETF (BNDW), qui est lui-même investi dans 2 ETF obligataires : Vanguard Total International Bond ETF (52,2% de l’actif à fin mars) et  Vanguard Total Bond Market ETF (47,8% de l’actif à fin mars). Cet ETF réplique l’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Float Adjusted Composite Index, qui comporte plus de 20000 obligations de bonne qualité (« investment grade ») du monde entier. Ses frais ? 0,09% par an.

Si l’on résume, en investissant dans 2 ETF, Vanguard Total World Stock ETF (VT) et Vanguard Total World Bond ETF (BNDW), on peut s’exposer à la quasi-totalité du marché des actions mondiales et à la quasi-totalité du marché obligataire mondial pour 0,09% de frais de gestion annuels.

A comparer avec les frais de gestion des fonds actifs disponibles sur le marché français.

Toujours moins (bis)

Encore des chiffres, en provenance de Morningstar qui vient de publier l’édition 2018 de son étude annuelle sur les frais des fonds aux Etats-Unis.

A l’heure où tout le monde court après le pouvoir d’achat perdu, je rappelle que pour augmenter le pouvoir d’achat, il y a deux voies possibles :

  • Gagner plus.
  • Payer moins cher.

Les Anglais ont un proverbe dont je ne connais pas d’équivalent en français (ce qui me semble d’ailleurs assez révélateur de notre rapport à l’argent) :

A penny saved is a penny earned.

La traduction française ressemble à ceci : 

Un sou économisé est un sou gagné.

On a bien ceci en France :

Il n’y a pas de petites économies.

Ou

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Ou

Un sou est un sou.

Ou encore 

Plusieurs peu font beaucoup.

Mais aucun de ces dictons ne dit explicitement que de l’argent économisé, c’est la même chose que de l’argent gagné.

Aux Etats-Unis, les investisseurs en fonds, qui sont fort nombreux (101,6 millions de personnes d’après le Factbook 2019 de l’ICI – Investment Company Institute, l’association représentant l’industrie de la gestion d’actifs – sur lequel je reviendrai prochainement), ont économisé de nombreux sous ces dernières années.

Ils ont donc gagné de nombreux sous ces dernières années.

Très exactement 5,5 milliards de $ en 2018. Ca en fait, des sous.

C’est en tout cas l’estimation de Morningstar, qui analyse depuis 2000 l’évolution des frais des fonds aux Etats-Unis.

En moyenne, les frais de gestion pondérés des encours se sont élevés en 2018 à 0,48%, une baisse de 6% par rapport à 2017. En 2000, les investisseurs payaient 0,93% en moyenne. La baisse s’est élevée à 40% depuis 10 ans et à 26% depuis 5 ans.

Pour les fonds indiciels, les frais moyens se sont élevés à 0,15% l’an dernier (contre 0,16% l’année précédente) ; pour les fonds gérés activement, les frais moyens 2018 se sont élevés à 0,67% (contre 0,71% en 2017).

Adam McCullough, CFA, un analyste de Morningstar, avance plusieurs explications à cette baisse :

  • Les investisseurs sont de plus en plus conscients de l’impact des frais sur la performance de leurs fonds.
  • La concurrence est de plus en plus forte entre gérants d’actifs, qui jouent sur le levier des frais.
  • Le conseil financier évolue vers plus d’honoraires au détriment des commissions et rétrocessions, ce qui crée une demande considérable pour les ETF et fonds indiciels traditionnels à bas coûts.

Je reviendrai prochainement plus en détail sur cette étude.

Dans mes semaines Twitter 17 et 18, il a été question de Storytelling et de L’ère du clash ; des Histoires de Père Castor ; de Propaganda et de Propaganda – Comment manipuler l’opinion en démocratie ; de la trilogie d’Antoine Bello : Les falsificateurs, Les éclaireurs et Les producteurs ; et enfin de Toujours plus.

Ces produits peuvent être achetés en cliquant sur les liens ci-dessous.

Vous pouvez suivre le compte Twitter d’Alpha Beta Blog ici et mon compte en anglais .

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Je ne suis pas habilité à donner dans ce blog des conseils sur les produits, ne me sollicitez pas ici pour cela.

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Je connais un conseiller financier payé par ses clients. Il s’appelle Alpha & K, j’en suis co-fondateur avec Julien Coudert. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la société.

C’étaient mes semaines Twitter 17 et 18 de 2019. Sayōnara. さようなら

Une réponse sur « Mes Semaines Twitter 17 et 18 de 2019 »

Super comme d’habitude! Bravo
Je rajouterai juste comme sources « Sapiens »: l’homme est un animal qui sait créer des mythes et « Narrative and Numbers »: l’analyste financier mouline les nombres AFIN de raconter une histoire.
Peut être aussi évoquer en regard les problèmes auxquels la science est confrontée entre pseudos-preuves et marchands de doutes: p-hacking, overfitting, réplication impossible, données non accessibles, retractions, etc

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