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Ma Semaine Twitter 5 de 2019

Je ne donne dans ce blog aucun conseil d’investissement. Mais parfois des conseils d’hygiène de vie pris auprès de tiers de confiance pouvant avoir des applications en matière de finances personnelles.

En voici deux, dispensés par des blogueurs que j’aime beaucoup.

Le premier est Bob Seawright, qui est également conseiller financier dans la vraie vie. Son blog, Above The Market, est ici

Que dit le sage Bob ?

Le deuxième est Nick Maggiuli, qui édite l’excellent blog Of Dollars and Data et a rejoint il y a peu de temps la fine équipe de Ritholtz Wealth Management, dont il est régulièrement question ici.

Que dit le sage Nick ?

Voilà, c’est gratuit, ne me remerciez pas, remerciez Bob et Nick. Ces deux conseils vous emmèneront très loin. Beaucoup plus loin que les prévisions/prédictions boursières des gourous interrogés rituellement (et inutilement) par les médias financiers en début d’année.

L’excellent Jay Mooreland, spécialiste de finance comportementale, suggère d’ailleurs que toutes les prévisions/prédictions boursières des gourous soient accompagnés d’une mention obligatoire : « A utiliser exclusivement à des fins récréatives » (« for entertainment purposes only »).

Allez, soyons généreux cette semaine, voici un troisième conseil, de moi cette fois : prenez garde aux frais autant que vous faites attention au prix de votre plein d’essence. Si vous faites un détour pour payer le litre 1,50 € plutôt que 1,70 € (une économie de près de 12%), gardez en tête les ordres de grandeur en matière de frais de gestion (pardon de me citer, mais j’aime beaucoup Edward Hopper et ce tableau – Gas – en particulier).

Le litre à 1,50 €, c’est celui du fonds Vanguard moyen (frais de gestion de 0,11%) ; le litre à 24,50 €, c’est celui du fonds actions ayant des frais de gestion de 1,80% ; le litre à 34,10 €, c’est celui du fonds ayant des frais de gestion de 2,50%. Dans les trois cas, c’est vous qui payez le plein. A vous de voir.

Ce troisième conseil (attention aux frais) est en réalité la grande victoire de feu Jack Bogle, le fondateur de Vanguard. Il l’exprimait comme cela : 

In investing, you get what you don’t pay for.

Ce que l’on peut traduire par une périphrase :

Quand vous investissez, tout ce que vous ne laissez pas en frais au fournisseur de produits se retrouve dans votre poche. 

Ca a plus de gueule en anglais, mais j’espère que vous voyez l’idée.

Bogle, j’ai dit Bogle ? Quelques sommités du monde des placements aux Etats-Unis lui ont rendu un bel hommage sur le site Advisor Perspectives.

Bienvenue dans ma semaine Twitter 5 de 2019.

C’est pas moi qui le dis

Certains gérants actifs racontent des âneries embarrassantes sur la gestion indicielle. Je les en remercie, car ils alimentent  ma rubrique « C’est quand même pas l’apocalypse indicielle ». Mais comme je cherche à combattre mon biais de confirmation, je suis toujours à l’affût de commentaires moins embarrassants, voire de commentaires sincères de la part de gérants actifs sur l’état du secteur. Ces derniers sont très rares.

Cette semaine, miracle, j’ai trouvé un papier très lucide et très sincère rédigé par Tom Coutts, un gérant de Baillie Gifford.

Baillie Gifford est un gérant d’actifs écossais qui remonte à la plus haute antiquité, puisqu’il a été créé en 1908. 

Vanguard est un géant de la gestion indicielle, mais c’est aussi un gérant actif qui a acquis depuis sa création en 1975 une expertise de premier plan en matière de sélection de gérants externes. Vanguard leur délègue la gestion d’un fonds, ou d’une partie d’un fonds, et la durée moyenne de la relation avec un gérant externe est de 14 ans.

Baillie Gifford fait partie des gérants actifs auxquels Vanguard a délégué la gestion du fonds Vanguard Emerging Markets Select Stock Fund (Baillie Gifford en gère 20%). Pour découvrir cette société peu connue en France, vous trouverez ici la transcription en français d’un entretien de Tom Coutts avec Liz Foo, de Vanguard Canada. J’aime bien ce qu’y dit Coutts sur la culture d’entreprise de son employeur.

En bref, si Vanguard a sélectionné Baillie Gifford, c’est que Baillie Gifford est un gérant actif décent.

Retournons à nos moutons, et aux propos de Tom Coutts. Ca commence fort (dans le tweet ci-dessous).

Coutts commence par rappeler ce qu’est le concept de « Peak Oil » : le moment où l’extraction pétrolière touche son plus haut avant de commencer son inexorable déclin. Pour Coutts, la gestion d’actifs est proche de son propre « Peak », celui de la valeur maximum extraite des actifs de ses clients pour son propre bénéfice, et les profits du secteur vont commencer à baisser, ce qui est une excellente chose.

En effet, 

il nous semble que les frais de la plupart des fonds sont trop élevés, que l’horizon de placement de la plupart des soi-disants investisseurs est trop court et que la plupart des gérants d’actifs agissent en fonction de leurs propres intérêts plutôt qu’en fonction de ceux de leurs clients.

Diantre, on dirait du Jack Bogle.

Pour Coutts, la structure de rémunération dominante de la gestion active favorise outrageusement les sociétés de gestion. Il recommande un niveau de frais très bas, permettant aux sociétés de gestion de couvrir leurs frais fixes : 20 points de base (soit 0,20%) ; à ces frais de base s’ajoute une commission de 20% de la surperformance au-delà de 1%. Coutts précise qu’il faudrait plafonner la commission de surperformance, mais n’explique pas à quel niveau.

L’industrie de la gestion devrait faire une cure d’amaigrissement : il y a trop d’acteurs médiocres se contentant d’extraire une rente de l’épargne de long terme des investisseurs. « L’euthanasie de cette forme particulière de rentiers n’a que trop tardé. »

Une part significative de l’épargne devrait être investie dans des produits indiciels à bas coûts. Coutts rappelle qu’il existe encore trop de fonds indiciels facturant plus de 1% de frais au Royaume-Uni (ce n’est pas mieux en France, hélas, comme le prouve par exemple le fonds ING Direct CAC 40 qui permet aux heureux souscripteurs d’un contrat d’assurance vie ING Direct Vie de s’exposer à la performance de l’indice CAC 40 pour… 1,70% de frais courants lors de l’exercice clôturé en novembre 2017, alors que l’on peut s’exposer au même indice pour… 0,20% de frais avec certains ETF).

Les gérants d’actifs devraient absorber certains coûts qu’ils font payer aux fonds, donc aux investisseurs détenant ces fonds. Et par conséquent accepter d’être moins profitables. Ils devraient aussi inciter les sociétés dont ils sont actionnaires à améliorer leurs pratiques. [Difficile d’être contre, mais Coutts n’explique pas comment.]

Les gérants d’actifs devraient prendre conscience de leur rôle dans la société et des intérêts de leurs clients, ce qui pourrait les amener à plus d’humilité. 

Enfin, si les épargnants sont de plus en plus incités à gérer eux-mêmes leur épargne-retraite, il est essentiel de les éduquer. Ca doit aussi être une des missions du secteur de la gestion d’actifs.

La vision de Coutts pour la gestion d’actifs en trois mots ?

Plus petite, meilleure, moins chère (Smaller, Better, Cheaper).

Yapluka. Pas sûr que Tom Coutts se fasse de nouveaux amis dans la gestion active. Il a au moins gagné un admirateur.

Son papier peut être lu ici.

C’est la SEC qui le dit

La SEC (Securities and Exchange Commission) est le régulateur des marchés financiers aux Etats-Unis. Son équivalent en France est l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). L’un des deux régulateurs est clairement en pointe en matière d’éducation des investisseurs. (Spoiler : ce n’est pas le nôtre.)

Depuis son compte Twitter consacré à l’éducation des investisseurs, la SEC a écrit que les investisseurs intelligents savaient que de faibles différences de frais peuvent conduire à de grandes différences de performance. Elle invite ses abonnés à être des investisseurs intelligents.

Pour cela, elle invite les épargnants à poser sept questions à leur intermédiaire avant d’investir.

  1. Puis-je avoir la liste de tous les frais impactant sur la durée ce produit de placement ?
  2. Quels seront les frais encourus entre le moment où j’achète et celui où je vendrai ce produit ? Ces frais seront-ils clairement mentionnés sur mon relevé de compte ? Si ce n’est pas le cas, comment en serai-je informé.e ?
  3. Comment puis-je réduire ou éliminer certains frais ? Par exemple, puis-je investir directement sans payer un intermédiaire ? Puis-je payer des frais inférieurs en ouvrant un autre type de compte ?
  4. Dois-je avoir un montant minimum sur le compte pour éviter certains frais ?
  5. Y a-t-il d’autres frais de transaction ou de conseil ? Des frais de transfert, d’inactivité, de virement ou tout autre type de frais ?
  6. Comment les frais de ce produit se positionnent-ils par rapport à ceux d’autres produits me permettant également d’atteindre mes objectifs ?
  7. De combien le placement doit-il s’apprécier pour compenser les frais ?

En prime, la SEC ajoute trois questions à poser à l’intermédiaire sur sa rémunération.

  1. Comment êtes-vous payé.e ? Par des commissions ? Comment sont-elles fixées ? Dépendent-elles du montant géré ?
  2. Etes-vous payé.e autrement qu’avec des commissions liées au montant géré ou placé, et si oui, comment ?
  3. Ai-je le choix quant à la façon de vous rémunérer ?

L’AMF a un compte Twitter, consacré à son actualité. Pour l’éducation des investisseurs, cherchez ailleurs. Par exemple sur le site de La Finance pour Tous, qui a également un compte Twitter.

Des obligations dans votre PEA

Comment ? Un ETF répliquant un indice obligataire composé d’obligations émises par les Etats bien notés de la zone euro dans mon PEA ? Mais c’est impossible, n’est-ce pas ?

Sont en effet éligibles les seules actions de sociétés ayant « leur siège en France ou dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou dans un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, et être soumis à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ou à un impôt équivalent. » Ou encore les fonds (SICAV ou FCP) qui emploient plus de 75 % de leurs actifs en titres éligibles.

Le texte de loi est ici.

Ca, c’est la lettre de la loi. Et pour respecter la loi, il faut en respecter la lettre. L’ingéniérie financière permet de respecter la lettre (satisfaire aux conditions d’éligibilité) sans respecter l’esprit (encourager l’investissement dans les actions de sociétés européennes).

Depuis de nombreuses années, il existe des fonds actions éligibles au PEA permettant de s’exposer à des actions de sociétés dont le siège social n’est pas situé dans un pays européen : il existe par exemple des ETF répliquant la performance de l’indice S&P 500, ou de l’indice NASDAQ 100, ou encore de l’indice des valeurs japonaises TOPIX.

Comment est-ce possible ? Grâce à la magie d’un instrument financier à terme, généralement un swap, qui permet d’échanger la performance d’un panier de valeurs contre celle d’un autre panier de valeurs avec un intervenant (une « contrepartie » dans le jargon) professionnel.

Le fonds va donc investir dans un panier de valeurs respectant les contraintes du PEA et va conclure un contrat de Swap pour échanger la performance de son panier de valeurs contre celle de l’indice dont il cherche à répliquer la performance.

Il existe quelques OPCVM classiques (à savoir non négociables en bourse comme le sont les ETF) permettant de s’exposer à des obligations ou à des stratégies diversifiées : vous pourrez les identifier avec le très performant moteur de recherche de l’excellent site Quantalys (avertissement : je suis co-fondateur de Quantalys et en suis toujours actionnaire). Mais si vous voulez les loger dans votre PEA bancaire, bon courage, votre banque ne va pas vous y aider sauf s’il s’agit de fonds maison.

L’ETF, qui s’achète en bourse comme une action, permet de contourner cet obstacle. Mais voilà, jusqu’à récemment, il n’existait pas d’ETF obligataire éligible au PEA. 

Vous en rêviez ? Lyxor l’a fait en lançant le Lyxor PEA Obligations d’Etat Euro UCITS ETF. Cet ETF a pour objectif de répliquer l’indice de référence FTSE MTS Eurozone Government Bond IG Index libellé en euro, qui est la propriété de FTSE Russell. IG veut dire Investment Grade, à savoir qualité d’investissement, ce qui exclut la Grèce.

Il est donc dorénavant possible de diversifier le risque d’un PEA en y logeant cet ETF obligataire. Au 28 janvier, ce dernier avait un rendement de 1,10%, une maturité de 8,86 années et une duration modifiée de 7,5 années. La duration modifiée permet de calculer la variation théorique du cours de l’ETF en cas de variation des taux d’intérêt de 1%. Comme le cours d’une obligation évolue généralement à l’inverse des taux d’intérêt, le cours de l’ETF baisserait de 7,5% en cas de hausse des taux d’intérêt de 1%.

Réduire le risque d’un PEA est l’intérêt majeur que je vois à ce nouvel ETF Lyxor.

Mais il existe d’autres moyens de réduire le risque : il suffit pour cela de le piloter à un niveau plus élevé. Si l’investisseur est détenteur d’un PEA et d’autres actifs financiers détenus dans différentes enveloppes (compte-titres ordinaire ou contrat d’assurance vie), il peut réduire le risque global dans les autres enveloppes, souffrant généralement de moins de contraintes que le PEA.

Il peut ainsi le faire via le fonds en euro des contrats d’assurance vie, ou encore via des ETF répliquant un indice d’obligations d’Etats de la zone euro non éligible au PEA dans un compte-titres ordinaire. Il en existe de nombreux, moins chargés en frais que l’ETF Lyxor (on en trouve avec 0,10% de frais, ce qui est quatre fois moins cher que le nouvel obligataire éligible au PEA de Lyxor).

Leçons de vie pour les investisseurs

Encore Morgan Housel (voir ici, Choisir ses combats).

Morgan ratisse large et va chercher dans un post récent des enseignements utiles aux conseillers financiers bien au-delà du cercle étroit du seul secteur services financiers. Par exemple auprès de certaines professions parfois très éloignées.

  • Diététicien : les solutions à certains problèmes peuvent être incroyablement simples ; faire adhérer les gens à ces solutions simples peut être incroyablement compliqué.
  • Pilote : quatre vingt dix pour cent du travail est tellement ennuyeux qu’il peut être automatisé ; les dix pour cent restants sont terrifiants et requièrent la maîtrise de compétences complexes et un comportement parfaitement calme.
  • Pédiatre : vous ne réalisez pas l’importance de la communication jusqu’au jour où vos clients sont incapables de parler avec vous.

Oh les belles images

Vous aimez les graphiques qui vous donnent l’impression d’être plus intelligent.e ? Moi aussi. Je vous recommande deux sources d’intelligence graphique.

L’une est connue de longue date, il s’agit du Guide des marchés trimestriel produit par J.P. Morgan Asset Management. 

L’autre l’est un peu moins, il s’agit de l’Observatoire des Marchés de Morningstar (Morningstar Markets Observer). Morningstar a toujours accordé une grande importance au graphisme (avertissement : j’ai dirigé la filiale française entre 2001 et 2005 et n’ai plus aucun intérêt économique direct ou indirect dans la société).

J’ai extrait trois graphiques du dernier baromètre à fin décembre 2018.

Le premier rappelle combien il est vain de chercher à faire des prévisions/prédictions à court terme. Notamment en ce début d’année où fleurissent les articles inutiles sur les meilleurs placements de 2019.

Qui avait prédit début 2018 que les marchés actions les plus performants (en devise locale) seraient  la Russie, le Brésil , le Pérou et la Nouvelle-Zélande ? Vous ? Bravo, mais je n’y crois pas une seconde.

Comme il est écrit dans l’Ecclésiaste,

Vanitas vanitatum, omnia vanitas.

Vanité des vanités, tout est vanité.

Ne perdez pas votre temps à lire les dossiers sur les placements phares de 2019, allez plutôt marcher, courir, nager ou faire du vélo.

Une autre illustration symbolise l’effet Vanguard (donc indirectement l’effet Jack Bogle) sur les frais des fonds aux Etats-Unis : ils baissent. En haut, en bleu, les frais des fonds actions gérés activement, qui dont aujourd’hui de 0,75% en moyenne ; en orange les frais des fonds obligataires gérés activement (0,57%) ; en bas, en bleu les frais des fonds actions gérés passivement (0,15%) ; et en rouge les frais des fonds obligataires gérés passivement (0,12%).

On a encore un peu de chemin à parcourir en France pour arriver à ces niveaux. Il faut dire qu’on n’a pas encore découvert la concurrence. Ca viendra lentement, mais ça viendra.

Le troisième graphique illustre le fait que la surperformance d’un facteur aussi établi que la Value n’est pas constante pour les actions Etats-Unis. Si, entre 2001 et 2008 le style Value a fait nettement mieux que le style Croissance (Grwoth), depuis 2008, c’est l’inverse.

Méfiez-vous donc des discours séduisants des marchands de produits Smart Beta. Aucun facteur ne surperforme en permanence : ni le facteur Value, ni le facteur Petites Capitalisations, ni le facteur Momentum, ni le facteur Qualité. En revanche, tous les backtests surperforment, c’est même à cela qu’on les reconnaît.

Vous pouvez suivre le compte Twitter d’Alpha Beta Blog ici et mon compte en anglais .

N’hésitez pas à réagir dans la rubrique « Laisser un commentaire » à la fin de chaque article. Votre contribution ne sera publiée qu’après validation par mes soins.

Je ne suis pas habilité à donner dans ce blog des conseils sur les produits, ne me sollicitez pas ici pour cela.

Si vous avez des questions, consultez un conseiller en investissement financier. Un conseiller en investissement financier, c’est quelqu’un que vous payez pour qu’il.elle vous donne des conseils. Dans le jargon de MIF 2, seul le conseiller exclusivement payé par ses clients peut se déclarer indépendant.

Quelqu’un qui est payé par les fournisseurs de produits pour vous vendre lesdits produits, c’est un vendeur, pas un conseiller.

Je connais un conseiller financier payé par ses clients. Il s’appelle Alpha & K, j’en suis co-fondateur. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la société.

C’était ma semaine Twitter 5 de 2019. Sayōnara. さようなら

2 réponses sur « Ma Semaine Twitter 5 de 2019 »

Tout dépend de la façon dont les fonds, qu’ils soient actifs ou indiciels, votent en assemblée générale (AG). Un fonds (de type OPCVM ou Mutual Fund aux USA) n’a pas vocation à chercher à prendre le contrôle des sociétés dans lesquelles il investit. Il a en revanche un devoir fiduciaire vis-à-vis de ses clients, qu’il remplit notamment en votant en AG. Je ne vois aucun risque de collusion des gérants indiciels entre eux et je ne pense pas qu’il soit réaliste de priver les gérants indiciels de leurs droits de vote (comme ça a été suggéré) ou de limiter leur poids dans le capital des sociétés (ce qui irait à l’encontre du principe même de la gestion indicielle).

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