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Ma Semaine Twitter 26 de 2021

Dans une vie antérieure très lointaine, qui avait débuté en 1989 et s’est terminée en 2000, je travaillais dans la presse économique et financière.

Je m’intéresse toujours de très près aux médias, dont je suis resté un gros consommateur.

Tous les ans, je lis avec intérêt la remarquable étude réalisée par le Reuters Institute de l’Université d’Oxford, Digital News Report qui cherche à mesurer la façon dont l’information est consommée dans 52 pays sur tous les continents.

Une des questions posées a trait à la confiance qu’ont les citoyens dans l’information : 

Quand vous pensez aux informations en général, êtes-vous d’accord avec l’affirmation suivante : – Je pense qu’on peut avoir confiance la plupart du temps dans les informations.

Ci-dessous, la proportion des répondants qui sont d’accord avec l’affirmation, et ont donc confiance dans les informations la plupart du temps.

Qui c'est les plus forts évidemment c'est les Verts. (Référence à la préhistoire que les quinquagénaires amateurs de foot apprécieront peut-être.)

En tout cas, ceux qui font le plus confiance, ce ne sont pas les Français. Au contraire, nous sommes parmi les plus défiants : seuls 30% des répondants français font confiance. C'est à peine mieux que les Etats-uniens, qui ne sont que 29%, et qui sont les plus défiants.

Les Etats-Unis, pays de naissance de QAnon, et la France, berceau des Lumières, au même niveau de défiance vis-à-vis de tout ce qui ressemble à une institution.

Porca miseria.

En Europe, nous partageons ce niveau de défiance avec les Hongrois, les Slovaques, les Bulgares et les Grecs.

Je ne comprends toujours pas pourquoi, quand et comment les habitants d'un pays riche, où les services publics fonctionnent encore relativement bien, dont l'économie est encore parmi les plus performantes au monde, en sont venus à broyer du noir et à ne pas faire confiance.

En tout cas, j'ai voté les 20 et 27 juin. J'ai même dépouillé le soir du 27 juin dans mon bureau de vote.

Qu'en pense Gabriela Manzoni ?

Sur la France périphérique, on pourra lire Christophe Guilluy : La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires.

Du même, Fractures françaises et No Society.

Si vous voulez avoir une idée de ce qui se passe dans les classes populaires aux Etats-Unis, je vous recommande le remarquable film de Chloe Zhao, avec la prodigieuse Frances McDormand : Nomadland.

C'est une adaptation du livre du même nom de Jessica Bruder, Nomadland, qui raconte la vie de personnes vivant dans des vans et se déplaçant au gré des contrats de travail pour des jobs durs et précaires, dans les entrepôts d'Amazon, dans la restauration ou dans la construction.

Zhoe avait réalisé en 2017 l'excellent The Rider, sur le quotidien d'une famille qui vit dans une réserve indienne dans les Badlands, dans le Dakota du Sud. Le fils a eu un grave accident de rodéo, le père joue l'argent qu'il n'a pas et risque de perdre le mobil-home dans lequel vit la famille, et la fille, autiste, fait son possible pour soutenir l'un et l'autre.

J'aime beaucoup l'image qui illustre le compte Twitter du film Nomadland.

La version intégrale du Digital News Report 2021 peut être téléchargée ici.

C'est l'Euro de foot, cette mikrodystopie tombe à pic.

Puisque j'ai fait une allusion aux Verts de Saint-Etienne, et pour maintenir les standards musicaux très élevés de ce blog depuis la semaine dernière (où on écoutait Pink Floyd et les 2Be3), levez-vous pour entonner l'hymne des Verts.

A la demande générale, le but de Dominique Bathenay contre Liverpool en 1977.

Je suis un jardinier très amateur, mais mon potager est tolérant et me donne de grandes satisfactions. Par exemple cette salade géante récoltée le week-end dernier.

Bienvenue dans ma semaine Twitter 26 de 2021.

From Robo to Robin

Robo-advisor, c'est le nom à la fois génial et stupide (ce n'est évidemment pas un robot qui gère le portefeuille, et il ne s'agit pas vraiment de conseil) donné aux sociétés proposant des solutions d'investissement automatisées utilisant des produits indiciels très bon marché : le client choisit un profil correspondant à son objectif d'investissement et à sa tolérance au risque, et ne fait plus rien.

C'est le "robot" (en l'occurrence un algorithme fort basique) qui pilote en rétablissant périodiquement l'allocation d'actifs initiale, ou, quand c'est une approche par objectif qui a été choisie (comme chez le français Nalo), en réduisant progressivement la part des actifs risqués.

Les pionniers aux Etats-Unis s'appellent Betterment (environ 27 milliards de $ d'actifs sous gestion) et Wealthfront (environ 21,5 milliards de $ d'actifs sous gestion dans le programme roboadvisor à fin mars 2021).

Mais ce sont les acteurs établis qui ont raflé la mise : Personal Advisor Services de Vanguard pèse 231 milliards de $ à fin mars 2021, et Schwab (58 milliards de $ dans les programmes Schwab Intelligent Portfolios et Portfolio Premium à fin 2020).

En France, les 3 acteurs historiques sont WeSave (Anatec, conseil en investissements financiers racheté par Amundi en 2019), Yomoni (société de gestion créée en 2015) et Nalo (conseil en investissements financiers créé en 2017).

Mais voilà, Robinhood et la pandémie étant passés par là, l'avenir n'est — provisoirement ? — plus aux ennuyeux portefeuilles à base d'ennuyeux ETF, mais au trading gratuit.

Stonk ! Meme Stocks ! Reddit ! WallStreetBets ! GameStop ! AMC ! doge ! Self-directed investors ! Power to the People ! Stick It To The Man ! ?????.

Créée en 2008, Wealthfront a une valorisation d'un milliard de $.

Celle de Robinhood (créée en 2013), qui pourrait entrer en bourse en juillet, serait de 40 milliards de $.

Wealthfront "pivote" donc par nécessité et va permettre à ses clients de pouvoir réaliser eux-mêmes des transactions en actions et en crypto.

C'est ce qu'explique Oisin Breen dans un excellent papier sur le site RIA.Biz.

Plus qu'un pivot, c'est presque un reniement, tant le discours de la société était auparavant critique envers le day-trading : Burton Malkiel, vénérable auteur du best-seller A Random Walk Down Wall Street et directeur de la gestion de Wealthfront, parlait même l'an dernier de la "pandémie de day-trading".

Selon Wealthfront, ses clients détiennent ailleurs pour 50 milliards de $ d'actifs financiers, soit le double des encours de la société, qui ne veut pas passer à côté de cette manne.

Toutes les précautions oratoires sont prises pour ne pas donner l'impression que Wealthfront court derrière Robinhood. Dan Caroll, un des co-fondateurs de la société, déclarait ceci à Reuters en avril 2020 :

Wealthfront will be the place to invest responsibly, not some Wild West arcade. We can do it in a fiduciary way. We care what is in your best interests. We won't let you put 100% of your portfolio in crypto.

Je rappelle que Wealthfront est un registered investment advisor supervisé par la SEC, et que ce statut lui impose un devoir fiduciaire vis-à-vis de ses clients.

Robinhood est un broker-dealer qui n'a pas le même statut et dont les obligations vis-à-vis de ses clients sont moins strictes. Les brokers-dealers sont en effet soumis au "Suitability Standard", pas au "Fiduciary Standard".

Suitability, ça implique de s'assurer que le produit proposé est approprié pour le client.

Fiduciary, ça implique de placer les intérêts de son client au-dessus de tout autre intérêt.

Pour le moment, c'est clairement Robinhood  — qui, en tant que broker-dealer, est soumis au Suitability Standard  — qui gagne.

Pas sûr que les utilisateurs de Robinhood soient gagnants, en revanche.

Shine On You Crazy Diamond?

Une nouvelle rubrique récurrente vient compléter le suivi de la saga H2O AM, placée sous l'égide de la chanson des Pink Floyd (première apparition de cette rubrique la semaine dernière).

You reached for the secret too soon,
You cried for the moon.
Shine on you crazy diamond.

Je compilerai ici, de façon totalement arbitraire — comme tout ce que j'écris dans ce blog — les "shiny little objects" lancés par les sociétés de gestion pour répondre à la double pathologie du "shiny object syndrome" et de FOMO.

"Parce que les grands défis d'aujourd'hui pourraient être les opportunités de demain", comme le dit une réclame d'une société de gestion.

Laquelle société — M&G — lance un fonds qui coche presque toutes les cases de l'air du temps : c'est un fonds à impact et c'est un fonds thématique.

Et en plus, c'est un vrai fonds de conviction, avec un portefeuille concentré de 30 à 35 valeurs.

Autre thématique forcément d'avenir, celle du sport. Comme c'est l'Euro de foot, qu'il y aura bientôt les Jeux Olympiques au Japon, Mandarine Gestion surfe sur la vague sportive, prend un peu d'avance et fait savoir qu'elle lancera en septembre un fonds sur le thème du sport.

Mais rassurez-vous (ou pas), le fonds n'investira pas dans des clubs de foot. Il y a des milliardaires russes pour cela.

Je rappelle le triple pari qu'un investisseur fait quand il s'expose à un fonds thématique —  que Ben Johnson, CFA, le directeur de la recherche ETF de Morningstar, qualifie de "trifecta bet" :

  1. Pari sur le fait que la thématique est "bonne", qu'elle sera durable, qu'il ne s'agit pas d'une mode éphémère ;
  2. Pari sur le fait que le fonds va effectivement s'exposer à cette thématique, car le risque est grand de voir dans des fonds thématiques des actions de sociétés qui ne tirent de ladite thématique qu'une faible partie de son chiffre d'affaires et/ou de son résultat.
  3. Pari sur le fait que les valorisations des actions représentatives d'une thématique restent raisonnables. Même si les 2 premiers paris sont gagnés, s'exposer à une thématique trop chère peut conduire à des performances médiocres.

Le market timing, c'est perdu d'avance. Le theme timing, c'est pareil.

Ton univers impitoyaaaableu

C'est celui des crypto, bien sûr. Mais l'original, c'était celui de Dallas. Voici la chanson du générique de début, en français, en live à Provins.

Et la même, telle qu'on l'entendait à la télé.

Dallas, malheur à celui qui n'a pas compris,

Dallas, ton univers impitoyable,

Dallas, glorifie la loi du plus fort,

Dallas, et sous ton soleil implacable,

Dallas, tu ne redoutes que la mort.

L'univers des crypto est un univers impitoyable. C'est aussi un univers parallèle, avec ses propres règles, son langage, ses codes.

Et ses arnaques.

Commençons près de chez nous, avec RR Crypto, une association dijonnaise "qui propose pédagogie et accompagnement personnalisé pour vos projets concernant les crypto-actifs auprès de particuliers afin de participer à une alternative économique fiable et pérenne face aux enjeux actuels."1

Vincent Ropiot, le fondateur de RR Crypto, a réussi à convaincre 4500 gogos victimes innocentes qu'il était un excellent trader en cryptomonnaies. Et leur proposait des mandats de gestion, activité qui nécessite des agréments que l'association n'avait pas.

Témoignage en date du 20 août 2020 de jonathan.83400, un client heureux à l'époque (c'est moi qui souligne en italique) :

Actuellement, j’ai investi dans une société qui s’appelle RR CRYPTO, rendement environ 10% mensuel, j’en suis très content, ils achètent différentes crypto a prix bas puis les revendent, je ne m’occupe de rien, ils prennent 17% de commission sur mes bénéfices et tous les mois, j’ai mon relevé de compte sur ma boite e-mail, plutôt sympa.

Oui, vraiment sympa. Et puis un relevé mensuel par mail, c'est très sympa aussi.

Jusqu'à ce que l'argent des gogos victimes disparaisse suite à une mystérieuse et improbable "réinitialisation" du compte de RR Crypto par Binance, une des plus importantes plateformes de trading de crypto au monde. C'est en tout cas ce qu'a annoncé Ropiot aux membres de l'association le 20 juin.

Laquelle Binance a fait savoir : 1. qu'il n'existait pas de compte RR Crypto ; 2. qu'elle ne "réinitialisait" pas les comptes de ses clients.

Montant du larcin ? 40 millions d'euros ? 58 millions d'euros ? On ne sait pas encore.

Quoi qu'il en soit, le crypto-entrepreneur Ropiot était devenue une célébrité locale. A tel point qu'il était interviewé par Dijon l'Hebdo le 24 février 2021, et disait 2 choses intéressantes.

La première : nous sommes une association créée avant le statut de PSAN (prestataire de services sur actifs numériques) et avons donc un délai de grâce pour continuer à proposer nos services avant d'obtenir ce statut. C'est exact, selon l'AMF (c'est moi qui souligne en italique), "les PSAN qui ont commencé à fournir les services d’échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques ou d’exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques avant le 10 décembre 2020 bénéficient d’un délai de 6 mois pour s’enregistrer. Ces prestataires doivent donc s’enregistrer auprès de l’AMF au plus tard le 10 juin 2021."

La deuxième : nous avons proposé nos services à des entreprises locales touchées par la pandémie et leur avons permis de générer des profits.

Je ne sais pas de quels outils de veille l'AMF est dotée, mais quand le dirigeant d'une association explique qu'il est en cours de négociation avec le régulateur pour obtenir le statut de PSAN et qu'il a permis à des entreprises bourguignonnes de générer des profits grâce au trading sur devises via RR Crypto, je suppose que des alertes doivent se déclencher quelque part.

Se sont-elles déclenchées trop tard ? En tout cas, la cavalerie semble être arrivée après la bataille. A moins que l'AMF n'ait notifié RR Crypto le 10 juin 2021 (date limite pour se doter du statut de PSAN) que l'association devait cesser d'offrir ses services, ce qui a pu précipiter les événements. Voire avant, ce qui est probable, mais n'a pas été rendu public.

En tout cas, pour les gogos innocentes victimes, c'est sans doute trop tard.

Face à cette situation (la cavalerie AMF arrivant après la bataille), plusieurs types de réactions sont possibles.

Par exemple, tirer au bazooka sur le régulateur comme le fait Mourtaza Asad-Syed, que j'ai connu dans sa vie antérieure de co-fondateur de Yomoni.

Une autre approche, c'est de se dire que l'AMF ne dispose sans doute pas dotée des moyens budgétaires suffisants pour faire face efficacement à ses missions. C'est ce que l'institution semble dire de façon très policée dans son rapport annuel 2020 (c'est moi qui souligne en italique).

[L]’AMF a obtenu pour 2021 un rehaussement des plafonds des contributions et des effectifs respectivement portés de 99 à 101,5 millions d’euros et de 485 à 500 ETPT inscrits dans la loi de
finances pour 2021. Ces ressources restent cependant en deçà de celles dont disposent les homologues européens de l’AMF.

Piètre consolation, on trouve toujours pire. Par exemple en Afrique du Sud, où deux frères de moins de 25 ans, Ameer et Raees Cajee, co-fondateurs d'Africrypt, auraient disparu avec 69000 bitcoins, soit l'équivalent de... 3,6 milliards de dollars.

Et comme les cryptos ne sont pas encore considérées comme des instruments financiers, le régulateur des marchés financiers sud-africain, la Financial Sector Conduct Authority, se déclare incompétent.

Elles le seront bientôt, "de façon graduelle et structurée", mais ça sera trop tard pour les gogos clients innocentes victimes d'Africrypt.

Ce monde parallèle me laisse perplexe. John McAfee, le fondateur de la société de logiciels anti-virus qui porte son nom, avait été arrêté par les autorités espagnoles à la demande des Etats-Unis pour fraude fiscale. Il est mort la semaine dernière dans sa cellule de prison à Barcelone, juste avant la date de son extradition.

Comme McAfee était un fan de crypto, un des évangélistes de cette nouvelle religion, Anthony Pompliano, lui a rendu cet "hommage". 

Sans commentaires.

Un peu de sérieux pour conclure. Jemima Kelly suit les mondes parallèles des crypto pour le Financial Times. Elle explique pourquoi la parole des évangélistes n'a que peu de valeur.

ETF indiciel activiste

Ca ressemble à un oxymore, non ?

Et pourtant, c'est bien le positionnement de Engine No. 1 Transform 500 ETF (ticker VOTE), un ETF répliquant l'indice Morningstar U.S. Large Cap Select Index, qui est une espèce de clone du S&P 500.

Engine No. 1, c'est ce hedge fund activiste qui avait réussi, avec 0,02% du capital de ExxonMobil, à faire élire 3 administrateurs indépendants "dissidents" lors de la dernière assemblée générale de la société états-uniennes. J'en avais parlé ici.

Ce hedge fund fort malin a de la suite dans les idées et lance donc un ETF indiciel à un tarif fort agressif (0,05% de frais annuels), avec la promesse d'un fort engagement auprès des sociétés en portefeuille.

Sans que la société de gestion ait de marge de manoeuvre à l'achat ou à la vente, puisqu'il s'agit de gestion indicielle.

VOTE promet de chercher à imposer des changements en matière de réductions d'émissions, de rémunération et des améliorations en matière de rémunérations et de diversité au travail. Soit par des campagnes activistes, soit par un engagement constructif avec les sociétés en portefeuille.

Et en s'appuyant sur un track record impressionnant : "c'est nous qui avons imposé notre loi à ExxonMobil avec seulement 0,02% du capital."

VOTE a un site internet nettement moins ennuyeux que ceux de la plupart des sociétés de gestion.

Et le storytelling qui va bien :

We launched the Engine No. 1 Transform 500 ETF to harness the power of investors—the power to create good jobs, reverse climate change, fight gender and racial injustice, and build an economy that is sustainable, inclusive, and prosperous.

Amen.

Et surtout la transparence, hein

Depuis la scission des 7 fonds sinistrés de H2O AM, il est très difficile de reconstituer la performance des « vieux » fonds d’avant la scission.

Je me livre à l’exercice en calculant une valeur liquidative reconstituée, égale à la somme de la valeur liquidative des « nouveaux » fonds liquides (FCP à la fin du nom) et de la valeur liquidative mensuelle estimative des side-pockets.

Cette valeur liquidative reconstituée est une fiction, car aucune transaction n’est possible sur les side-pockets.

Mais elle permet de voir où en sont les porteurs de parts. Notamment par rapport au plus-haut historique atteint par les « vieux » fonds avant qu’ils ne heurtent des icebergs et fassent naufrage en février et mars 2020.

Autre limite de l’exercice : rien ne dit que les porteurs de parts récupèreront l’équivalent de la dernière valeur liquidative estimative des side-pockets. On ne le saura que quand toutes les participations illiquides auront été revendues au seul acheteur, Tenor, la holding de Lars Windhorst.

Ou plus exactement au fur et à mesure du remboursement par Tenor de la "first super senior secured note" (FSSSN) émise par Tennor, portant intérêt au taux annuel de 4,5% et prévoyant la possibilité de remboursements intermédiaires. Je rappelle (j’en avais parlé ici) que le remboursement total est prévu début 2022.

Voilà où on en est au 24 juin 2021 (date de la VL des fonds liquides dont le nom se termine par "FCP", la dernière valeur liquidative mensuelle estimative des side-pockets étant en date du 31 mai).

Du côté de la décollecte, on est en là. Les 3 milliards de décollecte sur les parts que je suis sont proches, on devrait les avoir dépassés la semaine prochaine.

Du côté de la performance, on est en là.

Quant à La Perla, société néerlandaise détenue par Tennor et cotée à la bourse de Guernesey sur Euronext Paris, elle n'a toujours pas publié ses comptes 2020. Je ne sais pas quand la cavalerie du régulateur néerlandais va arriver, mais ce que je sais, c'est qu'on commet de nombreux crimes au nom de la transparence.

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C’était ma semaine Twitter 26 de 2021. Sayōnara. さようなら.

Illustration : version modifiée du drapeau des Etats-Unis d'Amérique, dans laquelle dix étoiles blanches et trois étoiles or forment la lettre Q, pour QAnon.

  1. C'est ici.

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