Pourquoi faut-il une heure de moins pour aller de New York à Paris en avion que dans l’autre sens ?
A cause des jet-streams (courant-jets en français), de puissants vents soufflant en altitude d’ouest en est, à une vitesse moyenne de 110 km/h, pouvant atteindre 360 km/h.
Plus le vent arrière est fort, plus la vitesse sol réelle de l’avion est élevée et plus la durée de vol est courte.
En anglais, on parle de tailwind (vent arrière). Et quand on a le vent de face, on parle de headwind. Il va sans dire qu’un vent de face ralentit.
Euh, pourquoi ce cours de météorologie sur Alpha Beta Blog ?
J’y viens, patientez.
La semaine dernière, je narrais comment Charlie Munger, 95 ans, avait atomisé la gestion active.
Cette semaine, c’est son associé Warren Buffett, 88 ans, qui occupe le devant de la scène, comme tous les ans à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de Berkshire Hathaway (BH).
Et comme tous les ans, à défaut d’aller à la grand-messe à Omaha, je me régale en lisant la lettre de Buffett aux actionnaires (la collection complète depuis 1977 est accessible ici, notez que le site internet de BH est, comment dirais-je ? vintage ?).
A titre tout à fait anecdotique, l’action Berkshire Hathaway a progressé de 2,8% en 2018, alors que l’indice S&P500 a enregistré une baisse de 4,4%. A titre moins anecdotique, de 1965, glorieuse année, jusqu’à la fin de 2018, l’action BH s’est appréciée de 2 472 627%.
Vous avez bien lu.
Contre une progression de « seulement » 15 019% pour l’indice S&P500.
Comme notre esprit a du mal à apprécier de tels chiffres, voici l’équivalent en progression annualisée : +20,5% pour BH, +9,7% pour l’indice S&P500.
L’annualisation d’une performance irrégulière comme celle d’une action ou d’un indice est une fiction, mais une fiction plus accessible à notre esprit qui a parfois du mal avec les très grands nombres.
Buffett considère qu’il a eu beaucoup de chance depuis son premier investissement en actions, effectué il y a bientôt 77 ans, le 11 mars 1942 : le jeune Warren, alors âgé de 11 ans, avait investi 114,75 $, soit la totalité de son épargne.
Et depuis, le vent vent arrière (tailwind) a soufflé.
Ce vent arrière, c’est la vitalité d’une économie mondialisée et diversifiée, sans équivalent dans le monde contemporain : l’économie des Etats-Unis d’Amérique.
Buffett a calculé ce que seraient devenus ses 114,75 $ s’il les avait investis le 11 mars 1942 dans un fonds indiciel sans frais répliquant la performance de l’indice S&P500, dividendes réinvestis : 606 811 $ au 31 janvier 2019 (avant impôts…).
Cet exercice est purement hypothétique : le premier fonds indiciel grand public n’a été lancé qu’en 1975 et le premier fonds indiciel à zéro frais de gestion n’a pas vu le jour avant août 2018.
Se livrant au même exercice pour une hypothétique fondation qui aurait investi 1 million de $ en 1942, Buffett arrive à la somme de 5,3 milliards de $.
Arrive ensuite le coup de griffe aux « helpers ».
J’ai déjà parlé ici (Ton « conseiller » n’est pas ton ami) de ce terme très péjoratif dans la bouche de Buffett : le « helper », c’est l’intermédiaire qui s’interpose entre l’investisseur et les marchés pour prélever sa dîme : société de gestion, courtier, « conseiller » financier.
Si l’hypothétique fondation avait utilisé les services de « helpers » et avait payé pour cela 1% des actifs, elle n’aurait disposé à fin janvier 2019 que de 2,65 milliards de $, au lieu de 5,3 milliards. La moitié de la revalorisation depuis 1942 serait partie dans les frais des « helpers ».
Mon commentaire :
- Les helpers sont difficilement évitables, il faut donc les choisir soigneusement.
- 1% de frais, c’est très peu par rapport à ce qu’un épargnant français est susceptible de payer aux helpers nationaux : dans un contrat d’assurance vie, il pourra payer jusqu’à 3% par an pour les unités de compte (2% de frais dans le fonds plus 1% de frais de gestion de l’assurance vie).
- Dans les portefeuilles que j’ai l’occasion d’analyser pour des clients et des prospects d’Alpha & K, je constate généralement la sous-représentation des actions des Etats-Unis. C’est dommage de se priver du vent arrière dont Buffett a chanté les louanges.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières, dit le dicton. Ca marche pour la revalorisation de l’épargne au fil du temps : plus vous commencez à épargner tôt en vous exposant au marché, et plus votre épargne se revalorise.
Mais ça marche aussi dans l’autre sens avec les frais : plus les frais sont élevés et moins votre épargne se revalorisera.
Parlez donc des frais à vos helpers.
Ah, j’ai remis les pieds dans mon potager du Vexin où il est encore un peu tôt, en dépit des températures actuelles, pour semer quoi que ce soit. Mais c’était le bon moment pour tailler la haie (et me faire une tendinite au poignet, on ne devrait pas vieillir).
Il y avait quand même de jolies choses. Il y a presque toujours de jolies choses dans un jardin.
Bienvenue dans ma semaine Twitter 8 de 2019.
Smart ou dumb ?
Dans le jargon des financiers, le smart money (l’argent intelligent), c’est celui des investisseurs professionnels : individus aux nerfs d’acier, bien formés, bien outillés, ils anticipent les mouvements des marchés, l’oeil rivé à leur terminal Bloomberg. Comme ce sont des professionnels d’élite, ils sont admirablement rémunérés.
Le dumb money (l’argent idiot), c’est celui des particuliers. Sans formation particulière, ils achètent au plus haut et vendent au plus bas, l’oeil rivé aux cours sur le site Boursorama.
Pas si simple pour Jason Zweig, l’excellent journaliste du Wall Street Journal.
T'es smart ou t'es dumb ? https://t.co/k1DBCl5Xhl par @jasonzweigwsj pic.twitter.com/czjzgck18v
— AlphaBetaBlog (@AlphaBetaBlogFR) February 24, 2019
Zweig s’appuie sur un récent papier de recherche écrit par James Choi (Yale University) et Adriana Robertson (University of Toronto), qui s’est intéressé à la façon dont les investisseurs privés décidaient s’ils allaient investir en actions.
Une proportion non négligeable des personnes interrogées se posait des questions pertinentes avant d’investir : mon travail est-il menacé, mon patrimoine est-il stable, ma résidence principale risque-t-elle de perdre de la valeur ? Autres questions : suis-je à même de faire face à une dépense importante inattendue ? Quand vais-je prendre ma retraite ?
Par ailleurs, ces particuliers croient toujours aux contes de fée, notamment en ce qui concerne la capacité de la gestion active à surperformer, et ils achètent toujours trop la performance passée.
Mais finalement, leurs croyances ne diffèrent pas tant que cela de celles des professionnels de la finance, qui sont très convaincus de leur capacité à battre le marché, alors que les études (SPIVA et Morningstar) montrent, année après année, que c’est une illusion.
Zweig cite les résultats de plusieurs sondages et études auprès de professionnels de la finance qui montrent un excès de confiance généralisé (soit dans leur capacité à battre le marché, soit dans leur capacité à sélectionner des gérants capables de battre le marché).
Conclusion de Zweig :
L’investisseur professionnel présumé “intelligent” (“smart money”) ne l’est pas autant qu’il le croit, et l’investisseur amateur (“dumb money”) est bien moins stupide que ce que tout le monde pense. Le seul investisseur intelligent, c’est celui qui connaît ses limites.
Et vous, connaissez-vous vos limites en tant qu’investisseur ? Et celles de vos helpers ?
Comme devenir un investisseur plus smart
Je ne suis pas un digital native.
Les photos de chats mignons ne me font ni chaud ni froid, et j’ai beaucoup de mal à ne pas éclater de rire quand je suis invité à une conférence avec des intervenants ins-pi-rants ou quand je lis dans un post LinkedIn une citation ins-pi-rante. J’achète Le Canard Enchaîné le mercredi à mon excellent marchand de journaux/libraire. Et j’ai pris un seul selfie dans ma vie, il y a bien longtemps.
(Bon, pour les chats, ce n’est pas tout à fait vrai : il m’arrive… parfois… oh, très rarement… de prendre une photo du chat de ma fille… une photo, ou deux, ou trois…)
Bien que n’étant pas un digital native, je trouve Morgan Housel excellent dans le rôle du coach financier. Il serait presque inspirant.
Il a récemment partagé 29 (!) règles pour devenir un meilleur investisseur (passer du statut de dumb à celui de smart).
Parce que 29, c’est beaucoup, j’ai fait une sélection.
29 règles pour les investisseurs selon @morganhousel. En voici 3, les autres sont ici : https://t.co/UucCx9t7Ls pic.twitter.com/bJEsicDvqv
— AlphaBetaBlog (@AlphaBetaBlogFR) February 18, 2019
- Certains conseils financiers de qualité sont fort simples, mais on les rend complexes parce que les professionnels du conseil ne peuvent pas facturer d’honoraires pour des conseils simples.
- La richesse, c’est ce que vous ne voyez pas : l’argent qui n’a pas été dépensé, les voitures, les bijoux qui n’ont pas été achetés.
- Quand la performance passée est bonne, notre niveau de confiance augmente plus vite que nos capacités.
- Vous n’êtes pas obligé.e d’avoir une opinion sur tout. Sauf si vous êtes payé.e pour cela.
- Vous êtes obligé.e de ne pas avoir une opinion sur les sujets que vous ne maîtrisez pas. Sauf si vous êtes payé.e pour cela.
- Méfiez-vous des gens qui sont payés pour exprimer leurs opinions.
C’est dans le vieux pots…
qu’on fait la meilleure soupe, paraît-il.
Ben Carlson, CFA, édite le blog A wealth of common sense. Il est également responsable de la clientèle institutionnelle de Ritholtz Wealth Management.
Il est frustré par une des caractéristiques des marchés financiers :
Les stratégies performantes (« edges ») ont tendance à être éphémères.
Celles qui ont merveilleusement fonctionné dans le passé peuvent cesser de délivrer à cause d’une concurrence accrue, de changements dans la dynamique de marché, ou bien parce que les investisseurs sont mieux informés.
Heureusement, il existe quelques principes à l’efficacité plus durable, qui ne nécessitent pas d’avoir fait de longues études de finance.
Les stratégies qui fonctionnent sur les marchés ont généralement des durées de vie très courtes. Et puis il y a quelques grands principes qui marchent plus durablement. https://t.co/GUnfNMdNk7 par @awealthofcs
— AlphaBetaBlog (@AlphaBetaBlogFR) February 22, 2019
- Continuer d’acheter dans un marché baissier, alors que c’est généralement l’inverse qui se produit : ca baisse donc je vends. Continuer d’acheter pendant les baisses permet de diminuer le coût de revient et de profiter de la hausse qui succède immanquablement à la baisse.
- Avoir conscience des désavantages de sa stratégie d’investissement, mais s’y tenir contre vents et marées. Parce que toute stratégie d’investissement a des désavantages, les investisseurs sont enclins à en changer quand les vents tournent. Pour avoir la discipline de ne rien changer en période de vaches maigres, il faut avoir conscience du fait que toute stratégie sous-performera à un moment donné.
- Accepter de s’enrichir lentement. Jeff Bezos a un jour demandé à Warren Buffett pourquoi plus de gens ne copiaient pas sa stratégie d’investissement, alors que celle-ci est si simple. Réponse de Buffett : parce que personne ne veut s’enrichir lentement. Pour Carlson, « la combinaison de la patience et d’un horizon de placement long sera toujours difficile à battre sur les marchés. »
Slow food, slow investing, ou l’éloge de la lenteur et de la patience, deux notions quelque peu démonétisées de nos jours.
Pas cher vs Gratuit
Barry Ritholtz n’a jamais aimé le gratuit dans les services financiers. D’abord parce que ça n’existe pas vraiment : rien n’est gratuit, on paye toujours d’une façon ou d’une autre. Généralement de façon détournée.
Ritholtz est un blogueur populaire aux Etats-Unis, notamment en raison de sa présence sur Bloomberg, où il est l’hôte de l’excellent podcast Masters in Business.
C’est aussi le fondateur et dirigeant de Ritholtz Wealth Management, un Registered Investment Advisor de New York (conseil en investissement financier plaçant statutairement les intérêts de ses clients au-dessus de tout, par opposition aux brokers-dealers qui sont soumis à un standard légal moins exigeant).
Quand Fidelity a lancé l’an dernier les premiers fonds traditionnels à zéro frais de gestion (voir ici, « Officiel : la gestion ne vaut plus rien »), de nombreux observateurs ont prédit que la guerre du zéro était déclarée.
Si Fidelity a collecté depuis le lancement plus de 3 milliards de $ (il y avait dans les 4 fonds à zéro frais de gestion 3,36 milliards de $ à fin janvier d’après les données publiées sur le site de Fidelity), il n’y a pas eu de lancements de la part de concurrents. Je rappelle par ailleurs que les fonds Fidelity de la gamme ZERO ne sont accessibles que sur la plate-forme Fidelity.
"Cheap looks like it might be better than free, at least when it comes to financial services." https://t.co/P1M3F4DYYI by @ritholtz
— Philippe Maupas (@philmop) February 21, 2019
En revanche, la guerre du zéro a été déclarée sur le marché du courtage par Schwab, qui a augmenté le nombre d’ETF accessibles sur sa plate-forme sans frais de transaction.
C’est ensuite Vanguard qui a frappé encore plus fort en donnant accès à un nombre considérable d’ETF (soit plus de 1800 aujourd’hui) sans frais de transaction.
Good breakdown of largest commission-free ETF trading platforms – via @BloombergTV pic.twitter.com/pj2DD7mHu4
— Nate Geraci (@NateGeraci) February 17, 2019
Quand un courtier, qui vit avant tout des frais de courtage, ne prélève pas de frais de courtage, de quoi vit-il ?
Deux cas de figure :
- Ce courtier n’est pas Vanguard : il fait payer les émetteurs d’ETF. Ca s’appelle « pay to play« . Et comme Vanguard ne paie pas pour que ses produits soient distribués, certains de ses concurrents ont exclu les ETF Vanguard de l’offre sans frais de courtage.
- Ce courtier est Vanguard : Vanguard ne fait pas payer les autres émetteurs d’ETF le privilège des frais de transaction gratuits. Ca ressemble à du vraiment gratuit. Mais ce n’est pas de la philanthropie : Vanguard espère ainsi attirer de nouveaux clients, susceptibles d’investir dans ses propres fonds.
Pour Barry Ritholtz, le succès très mesuré des fonds à zéro frais de gestion de Fidelity auprès des investisseurs montrent que ces derniers semblent avoir compris l’intérêt de payer pour effectuer une transaction bénéficiant aux deux parties.
En d’autres termes, pas cher semble être préférable à gratuit, au moins en matière de services financiers.
Bon, en Europe, on n’en est pas encore à avoir le choix entre pas cher et gratuit, mais entre beaucoup trop cher (la gestion active) et encore trop cher (les ETF).
Le commentaire de gestion trimestriel est mort
C’est en tout cas ce que pense Josh Brown, qui dirige Ritholtz Wealth Management (RWM) avec Barry Ritholtz.
Brown s’est créé une persona, comme le disent les consultants : la grande gueule sympathique qui dit des gros mots et écrit des posts souvent très personnels. J’aime bien son ton.
Dans un récent post, il proclame la fin du commentaire de gestion trimestriel de papa. RWM a supprimé le sien il y a plus de deux ans, sans que ses clients ne s’en plaignent.
Le commentaire de gestion trimestriel avec des citations inspirantes de Marc Aurèle, c'est mort https://t.co/gRlDoqPRW4 par @ReformedBroker
— AlphaBetaBlog (@AlphaBetaBlogFR) February 22, 2019
Le monde bouge beaucoup trop vite pour qu’un client se contente d’une note rédigée après une période de 90 jours, expliquant ce qui s’est déjà produit. Qui sur terre peut aujourd’hui se payer le luxe de perdre du temps à se remémorer les 12 semaines écoulées ?
Brown tape très fort sur ce que sont devenus les commentaires de gestion trimestriels de certains gérants, et c’est à la fois hilarant, cruel et tellement vrai.
Les commentaires de gestion trimestriels étaient à l’origine une facçon de communiquer aux investisseurs les développements au sein des portefeuilles gérés pour leur compte, mais ont fini par devenir une parodie de thèse sur la littérature anglaise, ou un cours magistral sur l’histoire de l’antiquité grecque ou romaine. Et après sept ou huit pages de bla bla, le gérant ayant provisoirement troqué ses bretelles et son noeud papillon pour une veste en tweed avec des pièces aux coudes pendant quelques milliers de mots, arrive l’inévitable mention : “Selon nous, les tendances récentes ne font pas justice à la qualité de notre processus d’investissement”, pour justifier les résultats généralement décevants du trimestre précédent.
Puis le trimestre suivant débute, qui impose de trouver de nouvelles anecdotes tirées de la vie de Marc Aurèle ou des écrits de Geoffrey Chaucer, puisqu’il n’y a plus que trois mois avant le prochain commentaire.
Je vous avais dit que c’était drôle et méchant.
[Bref interlude pour un exercice d’auto-justification : je n’ai pas encore cité Marc Aurèle ni Chaucer, mais il m’arrive fréquemment de citer des morts très anciens. La semaine dernière encore, je vous ai infligé de pesantes citations de Boileau, Corneille et Nietzsche. Mais : 1. je n’écris pas de commentaires de gestion ; 2. je ne porte plus de vestes en tweed. Si je trouvais cet accessoire seyant dans la décennie 1990, quand j’étais jeune et sémillant, c’est bien fini.]Brown rappelle que la gestion active est en décollecte nette depuis des années, que ce sont les fonds et ETF indiciels qui collectent, et que ces produits ne requièrent pas d’écrire des commentaires de gestion trimestriels. L’investisseur se contente de télécharger la composition de l’ETF ou le document expliquant comment l’indice est construit.
Il n’est pas nécessaire d’envelopper tout cela dans des essais pédants sur Jules César quand il franchit le Rubicon, sur Sir Isaac Newton calculant le mouvement des corps célestes ou sur Mike Tyson mettant un direct à ses adversaires.
Pour un conseiller financier, les seuls sujets de conversation trimestriels avec ses clients concernent les particularités de leur politique d’investissement, la conformité de la performance de leur portefeuille avec ce qui en était attendu pour permettre d’atteindre leurs objectifs, et les changements majeurs dans leur vie (naissance, vente d’un actif important, souci de santé).
Josh Brown écrit sur son blog et fait de plus en plus de vidéos. Il est persuadé que le commentaire de 5000 mots (ce billet en comporte environ 3000) est mort et que les investisseurs préfèrent lire des billets courts, écouter des podcasts, regarder des vidéos ou suivre des comptes sur Twitter.
Les gains ou les pertes du trimestre écoulé devraient avoir la même importance qu’un caillou jeté dans un étang. Les professionnels qui donnent de l’importance à une durée aussi courte ne rendent pas service aux investisseurs qui les lisent et utilisent vraisemblablement un modèle d’affaires non durable pour leurs fonds ou leur société de gestion.
Vous pouvez suivre le compte Twitter d’Alpha Beta Blog ici et mon compte en anglais là.
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Si vous avez des questions, consultez un conseiller en investissement financier. Un conseiller en investissement financier, c’est quelqu’un que vous payez pour qu’il.elle vous donne des conseils. Dans le jargon de MIF 2, seul le conseiller exclusivement payé par ses clients peut se déclarer indépendant.
Quelqu’un qui est payé par les fournisseurs de produits pour vous vendre lesdits produits, c’est un vendeur, pas un conseiller.
Je connais un conseiller financier payé par ses clients. Il s’appelle Alpha & K, j’en suis co-fondateur. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la société.
C’était ma semaine Twitter 8 de 2019. Sayōnara. さようなら
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